@obinuezwkyzik @mariedebacq @picasoft
C'est en effet à la fois de la science participative et de la recherche-action, sur deux plans différents :
1. À propos du contenu du #lownum, c'est-à-dire la low-technicisation dans le domaine du numérique :
- Un objectif de la formation est en effet de discuter ce concept (et la méthode qui va avec) avec les participant⋅es pour l'approfondir, le critiquer, le concrétiser etc.
[1/n]
@obinuezwkyzik @mariedebacq @picasoft
Il s'agit donc bien de produire collectivement de nouvelles connaissances, par un dialogue entre scientifiques et professionnel⋅les ou amateur⋅ices d'autres domaines.
- Le #lownum est aussi une démarche de recherche-action, où l'on cherche à appliquer la formule que l'on aime bien à Costech : "Faire pour comprendre et comprendre pour faire".
[2/n]
@obinuezwkyzik @mariedebacq @picasoft
2. À propos des outils utilisés dans le lownum, en particulier les médias sociaux du Fediverse et surtout Mastodon :
- Je co-anime le #lownum (pour le plaisir, mais aussi :) pour essayer de comprendre comment, dans un cadre d'éducation populaire, la configuration particulière de Mastodon influence la communication.
[4/n]
@obinuezwkyzik @mariedebacq @picasoft
- On retrouve aussi de la recherche-action dans ce processus, puisqu'un objectif de cette recherche est de proposer des adaptations, des améliorations au dispositif que l'on utilise dans ce cadre expérimental.
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@obinuezwkyzik @mariedebacq @picasoft
[Ce fil apparaît comme isolé, il était en réponse à cette question : https://upload.fedithese.net/@mariedebacq/109349241289548194
#mauvaisemanip]
@audrey @mariedebacq @picasoft
Merci pour ce cadrage.
Par contre, il ne me semble pas qu'une fois les méthodes, outils, procédures #lownum seront "fixées", à l'instar de celles du numérique classique, la dimension participative doivent nécessairement persister (sauf si le concepteur le souhaite évidemment).
[1/2]
@audrey @mariedebacq @picasoft
Ça me fait penser qu'Illich quand il parle d'outil convivial axe son propos sur l'usage de l'outil et non sa conception.
Bihouix de son côté prend beaucoup plus en compte de la conception des outils, mais je n'ai pas la référence sous la main.
[2/2]
@audrey @mariedebacq @picasoft
Réflexion (correctrice) du matin : À y repenser, dans une société conviviale d'Illich, les outils utilisés pour produire des outils conviviaux doivent également être conviviaux.
Ainsi donc il existe donc bien un mode de production convivial.
Dans le cas #lowtech mais aussi #lownum, tous les composants d'un objet (même complexe) doivent alors répondre aux même principe.
[1/2]
@audrey @mariedebacq @picasoft
Dans le cas #lownum il y a cependant un problème : la gradation du Matériel -> Assembleur --> Langage Bas Niveau --> Langage Haut Niveau --> Application --> Interface utilisateur de l'application va dans une accessibilité croissante.
Dans l'idéal même le Matériel devrait être convivial, ce qui est quasi impossible les connaissances nécessaires étant très complexes et peu maîtrisables.
[2/(3-1)]
@audrey @mariedebacq @picasoft
En revanche penser ces composants comme "des boîtes noires" qui a défaut d'être conviviales soient au moins "de confiance" et "explicables" (chaque composant fait quelque chose que l'on peut expliciter dans un langage clair mais également faire uniquement ça [et rien d'autre]) peut aider à aborder le problème.
Je suis pas sûr d'être clair. 500 signes c'est pénible 😞
@obinuezwkyzik @audrey @mariedebacq @picasoft Merci, si c'est clair :) Et c'est bien pour moi tout l'enjeu du #lownum : c'est un terrain "limite" pour penser et expérimenter la low-technicisation ; limite au sens de impossible "à la limite", mais qu'on peut rechercher néanmoins...
@obinuezwkyzik @mariedebacq @picasoft
La science participative s'illustre ici dans le fait que les avis/suggestions/critiques des personnes qui participent au lownum, et de celles qui s'y intéressent de près ou de loin en interagissant autour du tag #lownum, sont cruciaux pour creuser cette question.
[5/n]